Vous vous lassez d’enseigner magistralement à vos étudiants ? Ou bien, vous avez mis en œuvre le travail de groupe dans vos classes ? Ou encore, vous êtes sur le point de le faire ? Alors, vous êtes les bienvenus à notre soirée « 10>20>TRENTE » durant laquelle nous essayerons de répondre à diverses questions en ce qui concerne le travail de groupe des étudiants.

Outre les différentes contraintes apportées par la mise en œuvre du travail, son suivi et son évaluation, nous nous attarderons, ici, sur la problématique du groupement des étudiants. Évidemment, celui-ci dépendra de la taille de la cohorte mais comment déterminer le nombre exact d’étudiants par groupe ? Aussi, l’enseignant peut-il laisser les groupes se former par affinité ? Doit-il laisser le hasard s’en charger ou au contraire, est-il préférable de prendre en compte certains critères pour réaliser les groupes ? Au-delà de ces questionnements, l’enseignant peut se demander si son choix final aura un réel impact selon les compétences ciblées.
En fonction des objectifs poursuivis et des conditions de travail (crédits alloués, nombre d’étudiants, temps disponibles, …), le travail de groupe reste apprécié des enseignants dans l’enseignement supérieur.
Deux invités ont accepté de témoigner de leurs pratiques professionnelles en ce qui concerne les travaux de groupe. Il s’agit de Madame Mélanie Lalieu, présidente du Master en Animation socio-culturelle et éducation permanente à l’Institut des Hautes Études des Communications Sociales à Bruxelles et Madame Coline Vincent, enseignante à la Haute École de la Ville de Liège, dans le département Sciences de l’Éducation. La première vous présentera un dispositif innovant qu’elle a testé et adopté : le Séminaire d’Émergence d’Idées (SEID) ; la deuxième développera une partie de ses pratiques en tant que psychopédagogue.